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Ecrins de poésie
28 janvier 2015

L'atelier du poisson qui vole (2) Les femmes oiseaux

 

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Est-ce un   hasard si vous vous êtes posées sur les   branches

de l'arbre-atelier ?

Silhouettes devinées dans la   brume obligée

Triptyque aux longs   survols passés,   mémoire de sensualité.

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De vos étoffes nouées et  malaxées   sur un corps-bijou

Vos ailes-solitude

Enfermées au   ventre vibrant, cousu de fils d'or, au ventre   de la création.

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Femmes-oiseaux   sorties  de leur cage-émotion

vous avez  endossé une   transformation inachevée

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Pas tout à fait    oiseaux

Plus vraiment    femmes

Prêtes à l'oubli

A toucher   le ciel, à  glisser sous votre aile   d'évanescents nuages

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Vêtues de  toutes  les histoires racontées

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Vêtues de    la mémoire   d'un amour sauvage

Aux sources jouissantes de la   douceur de votre   plumage tissé

Rebelles, aux caresses   sans fin

Belles, aux mille et un   vols de rêves

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Et à   l'immense grâce planant sur vos   folles légendes

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Offertes à l'éternité  et au mystère de générations  brodeuses du temps.

***

Mont_Dauphin1

Atelier du poisson qui vole - sculptures- Barbara f.

Mont-Dauphin (Hautes-Alpes)


 

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Commentaires
F
Entre angoisse (Hitchcock) et magie (la chanson de Greco) on entre dans un imaginaire comme lors d'une visite au palais idéal du facteur Cheval dans les mystères de l'Art dit "Brut". J'aime beaucoup.
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M
C'est surprenant, magnifique, étonnant, de superbes créatures sorties de l'imaginaire empreintes de sensualité sauvage et douce à la fois, très beau reportage agrémenté d'un poème ciselé, douce et belle soirée Sylvie, amitiés
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R
merci Sylvie pourcette belle poesie superbement illustrée aussi<br /> <br /> bon mercredi<br /> <br /> hgros bisous<br /> <br /> rosa
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N
Impressionnantes, ces femmes oiseaux !<br /> <br /> Bises, Sylvie, bonne journée.
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