1 juin 2016
Coquelicot
Il y a des coquelicots dans le regard du ciel
Il y a la naissance du jour et l'éphémère du rouge
Le vitrail d'un pétale
Quand la lumière traverse le papier froissé
et ambiance la terre.
Faut-il frapper pour pénétrer
Dans la chaleur de la maison parfumée
tapissée de velours
Quand soir après soir
la femme quitte ses pétales flétris
les dépose à ses pieds
et offre les stigmates de son plaisir ?
On est tout près de la mort. La mort de la fleur
Après l'orgasme incandescent.
Elle abandonne les hauteurs célestes
La voici presqu'humaine
et proche.
Voilà qui nous parle
Elle nous ressemble
Vieillie, humble
et sombre.
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